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« On voudrait aider Mayotte, mais on ne sait pas comment » : à Marseille, les communautés comorienne et mahoraise tentent d’organiser la solidarité
2024-12-19 IDOPRESS
Un volontaire de l’association Familles en action trie des vêtements à destination de Mayotte,à Marseille,le 17 décembre 2024. MIGUEL MEDINA / AFP D’abord,joindre les proches. Puis tenter de trouver des solutions pour faire parvenir de l’aide. A Marseille,le passage du cyclone Chido sur l’île de Mayotte,samedi 14 décembre,laisse plusieurs dizaines de milliers d’habitants entre angoisse et volonté d’agir vite. Mais sans trop savoir comment. « Notre ville abrite la plus grande diaspora comorienne du monde,avec une forte composante mahoraise. On a tous de la famille dans les quatre îles de l’archipel. On sait mobiliser la communauté,mais,pour l’instant,on est dans le flou sur la situation là-bas et sur ce qu’il est le mieux de faire »,explique Ben Amir Saadi,figure associative marseillaise et ancien manageur de l’équipe nationale de football des Comores.
A Kalliste,aux Rosiers,à Maison Blanche ou le long du boulevard National,des quartiers où les Marseillais originaires de l’océan Indien sont très présents,chacun s’active pour renouer le lien avec Mayotte. Et partage autour de lui les bribes d’informations glanées dans des communications fugitives. « J’ai eu un de mes deux grands frères qui vivent là-bas. Il m’a appelé vers 4 heures du matin lundi. Il s’était déplacé jusqu’à Mamoudzou,la capitale,le seul endroit où il y a du réseau. Il m’a dit qu’il a vu beaucoup de morts et que ce que l’on sait ici ne correspond pas à ce qui se passe vraiment »,lâche,sonné,Naïr Abdallah,qui pilote une association caritative dans le quartier de Maison Blanche.
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