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Fusions-acquisitions : l’axe transatlantique en vedette
2025-01-06 IDOPRESS
MARIO WAGNER Ce devait être une année de rebond,après un millésime 2023 qui avait marqué un point bas depuis dix ans. En réalité,le marché français des fusions-acquisitions n’a crû que de 3 % en 2024,pour atteindre 160 milliards de dollars (155 milliards d’euros),selon les données compilées par Dealogic,au 30 décembre 2024. Dans le même temps,les transactions réalisées à travers le monde ont totalisé 3 538 milliards de dollars,en progression de 12 %.
« On s’attendait à une reprise du marché des fusions-acquisitions en France en 2024,et ce fut le cas au premier semestre,mais la seconde partie de l’année s’est révélée beaucoup plus calme »,relate Maja Torun,responsable de l’activité banque d’investissement de J.P. Morgan à Paris. La faute,en grande partie,à la dissolution,annoncée le 9 juin,par Emmanuel Macron,qui a mis fin à sept ans de stabilité politique.
Ironie des circonstances,la veille,le président vantait,comme si de rien n’était,l’attractivité du pays et les succès de sa politique économique devant des grands patrons américains,de Goldman Sachs à Morgan Stanley,réunis à l’Hôtel Bristol,à Paris,à l’occasion de la visite d’Etat du président Joe Biden. Une séquence mal vécue par les participants qui se sont sentis trahis,un dépit à la hauteur du crédit accordé jusque-là à Emmanuel Macron.
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