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L’irrésistible attraction des jeunes actifs pour les métiers de l’immobilier
2025-05-16
IDOPRESS
YIMENG SUN Qui ne l’a jamais fait ? Prendre une feuille de papier,faire des colonnes et lister : ce que j’aime faire,ce qui est vraiment important,les raisons qui me font rester,ce que je ne supporte plus… Quand sa « crise de la trentaine » s’est déclarée,en 2019,Charlotte Lapeyre a pris un petit carnet. Diplômée d’une école de commerce (l’Inseec),elle en avait assez de son métier de commerciale en régie publicitaire. « Je gagnais très bien ma vie – 3 200 euros net,plus les primes –,mais la régie pub n’était clairement pas une vocation. J’y étais arrivée un peu par hasard et je ne me voyais pas évoluer sur des postes à responsabilité dans ce secteur. En revanche,j’avais un crédit immobilier à rembourser,donc je ne pouvais pas faire n’importe quoi ! »,se souvient la jeune femme,aujourd’hui âgée de 35 ans.
Sur son carnet,elle note les univers qui l’attirent : l’art,le commerce. Elle pense même à devenir commissaire-priseuse,mais cela voudrait dire reprendre de longues études pour peu de débouchés. La sophrologie ? Pas assez de sécurité financière. Son choix finit par se porter sur l’immobilier : un métier qui lui permettra de gagner correctement sa vie,d’être indépendante et de satisfaire son goût pour la transaction.
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